Conduite de véhicule et consommation de cannabis ou autres stupéfiants

Conduite de véhicule et consommation de cannabis ou autres stupéfiants

La conduite sous l’emprise  de l’alcool et des stupéfiants augmente le risque d’accidents de la route. Même le cannabis bien que considéré comme une drogue douce (puisqu’il n’existe pas de récepteurs au niveau des organes vitaux), provoque à court terme des troubles de l’attention, augmente les temps de réaction, altère les performances lors de la réalisation d’une tâche complexe telle que la conduite. Le cannabis est une drogue dissociative, le conducteur ne sait plus par exemple, s’il se trouve sur la voie de droite ou la voie de gauche et à forte dose, le cannabis est hallucinogène.
Depuis 2008, afin d’améliorer la sécurité routière, la police peut réaliser des tests salivaires chez les conducteurs. En cas de conduite avérée sous l’emprise de cannabis, le permis de conduire est annulé ou suspendu. Une visite favorable auprès de la commission médicale des permis de conduire est indispensable pour la restitution du permis de conduire ou pour obtenir l’autorisation de le repasser.

Les tâches cognitives suivantes sont très impactées par la consommation de cannabis et sont altérées proportionnellement à la dose de cannabis consommée :

  • estimation des distances,
  • recherche visuelle
  • perception du danger, prise de risque

Les comportements de conduite suivants sont altérés par la consommation de cannabis :

  • diminution de la stabilité dans les virages, variabilité de la vitesse dans les courbes,
  • augmentation de la distance de freinage, du temps d’arrêt,
  • augmentation des erreurs de position latérale, de la variabilité ou de la déviation de voie,
  • erreurs dans le suivi du compteur de vitesse,
  • comportement de dépassement modifié,
  • heure de démarrage augmentée en réponse au signal lumineux.

L’étude SAM, « Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière « , actualisée en 2015, trouve un sur risque de responsabilité associé au cannabis de l’ordre de 1,8 ( et 14,5 si associé à l’alcool).

Utilisation de tests de dépistage salivaire par la police pour la sécurité routière

La conduite sous l’emprise  de l’alcool et des stupéfiants augmente le risque d’accidents de la route.
Conduire sous l’influence des stupéfiants est un délit selon l’article L235-1 du code de la route.
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La police peut réaliser des tests salivaires chez tout conducteur

Depuis 2008, afin d’améliorer la sécurité routière, la police peut réaliser des tests salivaires chez les conducteurs. Si l’analyse confirme la consommation, l’usage est présumé et l’infraction est constituée.

A noter que ce test de dépistage est obligatoire en cas d’accident mortel ou corporel. Il est également possible en cas d’accident matériel, d’infraction au code de la route ou s’il existe une raison de soupçonner sa consommation ( signes chez le conducteur lors d’un contrôle de routine, par exemple).

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Ces tests de dépistage sont prévus par l’article L 235-2 et L 235-3 du code de la route

Article L.235-2 du code de la route

« Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints font procéder, sur le conducteur ou l’accompagnateur de l’élève conducteur impliqué dans un accident mortel ou corporel de la circulation, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
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Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints peuvent également faire procéder à ces mêmes épreuves sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur qui est impliqué dans un accident matériel de la circulation ou est l’auteur présumé de l’une des infractions au présent code ou à l’encontre duquel il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’il a fait usage de stupéfiants.
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Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents, agissant sur réquisitions du procureur de la République précisant les lieux et dates des opérations et, sur l’ordre et sous la responsabilité de ces officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints peuvent également, même en l’absence d’accident de la circulation, d’infraction ou de raisons plausibles de soupçonner un usage de stupéfiants, procéder ou faire procéder, sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. Les réquisitions prévues au présent alinéa peuvent être adressées par tout moyen. Si elles sont adressées oralement, il en est fait mention dans le procès-verbal dressé par l’officier ou l’agent de police judiciaire.
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Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou de la police nationales territorialement compétents à leur initiative et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints, peuvent également, même en l’absence d’accident de la circulation, d’infraction ou de raisons plausibles de soupçonner un usage de stupéfiants, procéder ou faire procéder, sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
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Si les épreuves de dépistage se révèlent positives ou lorsque le conducteur refuse ou est dans l’impossibilité de les subir, les officiers ou agents de police judiciaire font procéder à des vérifications consistant en des analyses ou examens médicaux, cliniques et biologiques, en vue d’établir si la personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. A cette fin, l’officier ou l’agent de police judiciaire peut requérir un médecin, un interne en médecine, un étudiant en médecine autorisé à exercer la médecine à titre de remplaçant ou un infirmier pour effectuer une prise de sang.
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Lorsque la constatation est faite par un agent de police judiciaire adjoint mentionné aux 1° bis, 1° ter, 1° quater ou 2° de l’article 21 du code de procédure pénale, il rend compte immédiatement de la présomption de l’existence d’un usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants ou du refus du conducteur ou de l’accompagnateur de l’élève conducteur de subir les épreuves de dépistage à tout officier de police judiciaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compétent, qui peut alors lui ordonner sans délai de lui présenter sur-le-champ la personne concernée. »
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Alcool et drogues : techniques de dépistage des conducteurs par les Forces de l’Ordre

 

Modalités de dépistages pour les stupéfiants : nouvel arrêté en 2016

Arrêté du 13 décembre 2016 : il fixe les modalités du dépistage des substances témoignant de l’usage de stupéfiants, et des analyses et examens prévus par le code de la route.

Le recueil salivaire s’effectue dans les conditions prévues dans la notice du test de dépistage utilisé.
Le recueil urinaire s’effectue dans un flacon muni d’un couvercle en assurant l’étanchéité, sans additif, incassable et d’une contenance au moins égale à 100 millilitres.

I. – Le dépistage, à partir d’un recueil salivaire, est réalisé au moyen de tests salivaires respectant les seuils minima de détection suivants :
1° S’agissant des cannabiniques :
– 9-tétrahydrocannabinol (THC) : 15 ng/ml de salive ;

2° S’agissant des amphétaminiques :
– amphétamine : 50 ng/ml de salive ;
– métamphétamine : 50 ng/ml de salive ;
– méthylène dioxymétamphétamine (MDMA) : 50 ng/ml de salive ;

3° S’agissant des cocaïniques :
– cocaïne ou benzoylecgonine : 10 ng/ml de salive ;

4° S’agissant des opiacés :
– morphine : 10 ng/ml de salive ;
– 6 mono acéthylmorphine : 10 ng/ml de salive.

II. – Le dépistage, à partir d’un recueil urinaire, est réalisé au moyen de tests de dépistage respectant les seuils minima de détection suivants :
1° S’agissant des cannabiniques :
– acide carboxylique du tétrahydrocannabinol (9 THCCOOH) : 50 ng/ml d’urine ;

2° S’agissant des amphétaminiques :
– amphétamine : 1 000 ng/ml d’urine ;
– métamphétamine : 1 000 ng/ml d’urine ;
– méthylène dioxymétamphétamine (MDMA) : 1 000 ng/ml d’urine ;

3° S’agissant des cocaïniques :
– cocaïne ou benzoylecgonine : 300 ng/ml d’urine ;

4° S’agissant des opiacés :
– morphine : 300 ng/ml d’urine.

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Techniques de dépistage des conducteurs : stupéfiants

Ce sont désormais les mêmes conditions de dépistage que pour l’alcool, mais lors du contrôle on ne donne pas de taux en bord de route pour les stupéfiants puisque par définition le taux doit être négatif, la consommation de stupéfiants étant purement et simplement interdite en France.

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Dépistage des stupéfiants 

  • soit dépistage salivaire
  • soit dépistage urinaire ( par médecin) :

Le dépistage doit nécessairement être confirmé :

  • soit à partir d’un prélèvement salivaire : c’est ce qui se pratique le plus souvent, le test est envoyé au labo et confirme ou non la présence de stupéfiant.
  • soit à partir prélèvement sanguin ( réalisé par un médecin)

Le contrevenant peut demander une contre-expertise dans le sang : il dispose de 5 jours pour demander cette contre-expertise et donc ce prélèvement sanguin.
Dans le PV judiciaire le toxique en cause est noté.
Cannabis : dans le sang on détecte consommation récente…par contre urine reste positive plus longtemps.

Pour mémoire le dosage du cannabis dans le sang détecte une consommation récente, par contre l’urine reste positive plus longtemps.

Chez un consommateur très régulier de cannabis ( THC) :

  • le THC peut être retrouvé dans le sang jusqu’à 8 jours après avoir cessé toute consommation
  • et le THC peut être retrouvé dans les urines jusqu’à 6 à 8 semaines après avoir cessé toute consommation. 

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Seuils minima de détection que doivent respecter les tests utilisés

Le dépistage, à partir d’un recueil salivaire, est réalisé au moyen de tests salivaires respectant les seuils minima de détection suivants :

  • Cannabiniques :
    • 9-tétrahydrocannabinol (THC) : 15 ng/ml de salive ;
  • Amphétaminiques :
    • amphétamine : 50 ng/ml de salive ;
    • métamphétamine : 50 ng/ml de salive ;
    • méthylène dioxymétamphétamine (MDMA) : 50 ng/ml de salive ;
  • Cocaïniques :
    • cocaïne ou benzoylecgonine : 10 ng/ml de salive ;
  • Opiacés :
    • morphine : 10 ng/ml de salive ;
    • 6 mono acéthylmorphine : 10 ng/ml de salive.

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Le dépistage, à partir d’un recueil urinaire, est réalisé au moyen de tests de dépistage respectant les seuils minima de détection suivants :

  • Cannabiniques :
    • acide carboxylique du tétrahydrocannabinol (9 THCCOOH) : 50 ng/ml d’urine ;
  • Amphétaminiques :
    • amphétamine : 1 000 ng/ml d’urine ;
    • métamphétamine : 1 000 ng/ml d’urine ;
    • méthylène dioxymétamphétamine (MDMA) : 1 000 ng/ml d’urine ;
  • Cocaïniques :
    • cocaïne ou benzoylecgonine : 300 ng/ml d’urine ;
  • Opiacés :
    • morphine : 300 ng/ml d’urine.

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Tableau des durées de positivité de présence des drogues dans l’organisme

Voir le site Drogue-info-services

Tests de dépistage utilisables par les médecins pour mettre en évidence la consommation de cannabis

Le principe actif du cannabis est le  Δ9 tétrahydrocannabinol ou THC qui a des effets sur le système nerveux.  Le THC se stocke dans les graisses et en particulier dans le cerveau à partir duquel il peut y avoir relargage.

Test de dépistage dans l’urine

L’élimination urinaire du métabolite du cannabis l’acide delta9-THC  est lente : durant plusieurs jours à 1 semaine après avoir fumé 1 à 2 joints, mais pendant plusieurs semaines à plusieurs mois en cas de consommation quotidienne de joint.
L’acide Δ9 tétrahydrocannabinol apparaît dans l’urine 1 à 2 heures après une prise.
Dans l’urine le seuil de détection dépend du type de test utilisé.
Tests urinaires pour le dépistage de la consommations de cannabis.

Le test urinaire pourra être positivé par la consommation de cannabis légal ( en effet dans le CBD il y a une très petite quantité de THC).

Test de dépistage dans la salive

La présence d’un composé dans la salive permet de conclure à la présence dans le sang.
Ce sont les molécules mères et non les métabolites qui sont retrouvés dans la salive.
Tests de dépistage salivaire

Test de dépistage dans le sang

La présence de stupéfiants et de ses métabolites dans le sang correspond à une consommation récente
Tests de dépistage pour le cannabis

Test de dépistage dans les cheveux

L’analyse des cheveux permet de retracer l’histoire de l’addiction dans le temps

Pour le dépistage du cannabis il est important de connaître le seuil de positivité ou cut-off de la méthode utilisée par le laboratoire, il faut  tenir compte de la grande rémanence biologiques des cannabinoides due à leur lipophilie ( ils se stockent dans les graisses).

Visite médicale à la commission médicale des permis suite à la conduite sous l’emprise de cannabis

Suivant les cas, le permis de conduire est suspendu ou annulé : une visite médicale à la commission médicale des permis de la préfecture est nécessaire ( la visite médicale ne peut pas être réalisée auprès d’un médecin agréé pour les permis de conduire qui exerce hors commission).
La règlementation prévoit un suivi par la commission médicale des permis de conduire conformément à l’arrêté de mars 2022 :

Permis du groupe léger ( voitures, motos)

Incompatibilité tant qu’existe un état de dépendance ou un trouble de l’usage de substances psychoactives. Recours possible à des examens de biologie médicale spécifiques

Puis compatibilité temporaire d’1 an maximum renouvelable si besoin : les évaluations pour déterminer la compatibilité sont réalisées en commission médicale. La commission prend en compte les éléments cliniques et biologiques et les facteurs sociaux ainsi qu’un avis médical spécialisé si nécessaire. La reprise de la conduite peut être conditionnée à un accompagnement adapté en addictologie. 
Les risques additionnels éventuels liés à l’environnement sont envisagés avec attention

Puis 
Compatibilité définitive  : à l’issue de cette ou de ces périodes lorsqu’elles sont menées avec succès et que le risque de récidive est considéré comme non significatif. Avis médical spécialisé si nécessaire. 

Permis Poids lourd
4.1.2 Consommation régulière ou dépendance aux drogues, mésusage de médicaments

Incompatibilité :
tant qu’existe un état de dépendance ou un trouble de l’usage de substances psychoactives. Recours possible à des examens de biologie médicale spécifiques ;
Puis,

Compatibilités temporaires de 6 mois, pendant 3 ans au moins:
la première évaluation pour déterminer la compatibilité est réalisée en commission médicale.
Celle-ci, comme les évaluations successives, prend en compte les éléments cliniques, biologiques et
sociaux, ainsi qu’un avis médical spécialisé si nécessaire.
La reprise de la conduite peut être conditionnée à un accompagnement adapté en addictologie.

Pour mémoire : un mésusage est une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques

L’usager bénéficie donc d’un suivi pendant 3 ans par la commission médicale des permis de conduire de la préfecture en cas d’infraction, avec conduite d’un véhicule du groupe lourd, sous l’emprise de stupéfiants.

Les médecins des commissions médicales ont à disposition des tests salivaires qui peuvent être réalisés lors de la visite médicale, ils demandent également des examens complémentaires à réaliser en laboratoire ( test urinaire, test sanguin, voire test sur les cheveux).

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345 Comments
  • elodie
    Répondre
    Posté à 8 h 28 min, 1 décembre 2015

    Bonjour ,

    Mon mari c est fait contrôle hier pour conduite sous emprise de stupefiant, il lui reste que 6 points , peut il faire un stage de récupération de points avant que les 6 points soient retirés ??
    Mercii pour votre réponse .

  • Sanchez
    Répondre
    Posté à 18 h 02 min, 9 décembre 2015

    Bonjour j’ai eu un retrer de permis suite à un test de stupéfiant positif jai fai tous les test et ils sont OK . je repasse mon permis cette semaine et j’aurais voulu savoir si pdt c’est 2 ans il peuvent me demander un otre test quand il le veulent ? Merci de me répondre si possible sur mon mail merci d’avance (sanchez31200@gmail.com )

  • Chris
    Répondre
    Posté à 6 h 06 min, 12 décembre 2015

    Bonjour, j’ai écrit un message il y a quelques jours pour conduite après usage de stupéfiants.

    J’ai passé l’audition devant l’officier de police judiciaire, et donc pas de convocation devant le magistrat ( ou procureur ) , ni devant le tribunal .
    Je suis censé recevoir ma sanction par courrier.

    Dans combien de temps vais je recevoir ce courrier ? J’ai appelé le commissariat où a eu lieu l’audition aujourd’hui, et ils m’ont dit que je recevrai une amende par courrier et que cela pouvait prendre 6 mois avant que je ne reçoive ce courrier. Je suis assez confus … va t il y avoir une suspension de permis ?

    D’ici là, puis je contacter le service détenteur de mon permis afin de le récupérer ? Car comme je leur ai expliqué ce n’est pas dans mes habitudes et je ne touche et ne toucherai plus à aucun produit stupéfiant, aujourd’hui je suis clean.

    En attente de vos réponses précieuses , merci d’avance.

  • Chris
    Répondre
    Posté à 17 h 39 min, 13 décembre 2015

    Très bien c’est noté, je vais donc être patient et attendre.
    Mon solde de points(permis de conduire) était de 11 , avec le retrait de 6 points , il sera de 5 .
    Puis-je déjà faire un stage de récupération de points ou dois-je attendre que le retrait de points me soit notifié ?

    Merci d’avance pour vos réponses Dr Marie-Thérèse Giorgio.

  • maxime
    Répondre
    Posté à 22 h 47 min, 14 décembre 2015

    Bonjour / bonsoir Dr Marie-Thérèse Giorgio

    Ma question est la suivante ;

    Je me suis fait retirer mon permis probatoire il y à deja 2 ans..
    J’ai donc fait les test psycho ainsi que le test urinaire en laboratoire, j’ai ete convoqué a la prefecture le 24/12/2015 devant les medecins, avis favorable.

    Ils m’ont dis lors de l’entretien que je ne recevrais pas de convoquation mais que je devais appeller moi meme pour la 2eme visite, comme vous l’avez dit plus haut.

    Ma question ; le delai est-il d’un an voir moins imperativement ? Ou puis je me presenter en janvier sans etre inquieter ? Je suis en deplacement actuellement et il sera difficile pour moi de revenir dans la region avant janvier.

    cordialement.

  • maxime
    Répondre
    Posté à 4 h 21 min, 16 décembre 2015

    Trés bien c’est ce que je voulais savoir, merci à vous et au travail que vous fournissez sur ce site.

  • circée
    Répondre
    Posté à 14 h 42 min, 16 décembre 2015

    Bonjour à tous,

    Mon ami s’est fait arrêter en voiture avec sur lui trois grammes de cannabis ( pas d’autres infractions, pas de récidive, consommateur occasionnel ). Que risque t-il ?
    Il est passé négatif au test salivaire, mais ils l’ont emmené au commissariat pour faire ce test car il n’avait pas la machine sur eux, ont-ils le droit ( de le faire ailleurs que sur le bord de la route ) ? Ils ont également pris son ADN, est-ce autorisé dans le cadre de ce délit ?
    merci pour vos réponses

  • Nicolas
    Répondre
    Posté à 12 h 35 min, 21 décembre 2015

    Bonjour, je dois effectuer une contre visite. Après avoir observé les documents à fournir à la préfecture, je dois m’inscrire de moi-même à la visite médical. Mais ma première visite était le 23 décembre dernier pour stupéfiant. Et c’est dans deux jours, donc mon année de conduite termine à sa fin. Et ils disent: la visite médicale doit avoir lieu un mois au plus tôt et 15 jours au plus tard
    avant la date de fin de votre suspension.
    Que dois-je comprendre sachant que je ne suis pas en suspension actuellement? Doit-je tenir compte de cette avertissement, car avec les fêtes, ils sont fermé et j’ai peur de ne pas avoir de rendez-vous dans les 15 jours après le 23.
    De plus, ils me demande les résultats d’analyses de laboratoire (si en
    votre possession) que j’aurai effectuées avec l’ordonnance fournie par la préfecture (attention les analyses ne sont valables qu’un mois). Mais il disent également que les test psychotechnique ne sont pas obligatoire lors de la contre visite. Je dois leur fournir donc seulement un test urinaire en laboratoire pour stupéfiant?
    Bref, j’ai beau cherché, je trouve que tout n’est pas claire pour la deuxième visite médical (contre visite).

  • Boyard
    Répondre
    Posté à 9 h 26 min, 15 janvier 2016

    Bonjour docteur. J’ai était contrôler positifs au test salivaire cannabis. Je fume que le week-end. Je n’avais pas fumer depuis env 17h.es ce que le test sanguin sera positifs. Je n’ai fumer qu un joint la veille. Merci

  • Speakful
    Répondre
    Posté à 19 h 41 min, 15 janvier 2016

    Bonjour à tous,
    J ai été controlé positif à l’alcool (0.48mg) le 21 Decembre. Je dois passer ma visite medicale le 16 Fevrier.
    Je dois aussi faire des analyses (mais je n ai pas encore recu le papier). Ma question est la suivante : vont-ils tester le cannabis également ? (Je ne bois quasiment jamais mais je fume 1 ou 2 joints par jour) et hors de question pour moi de ne pas récupérer mon permis : je vis et travaille en Angleterre et je viens en France exprès pour cette visite medicale. Pour l’alcool je peux m’abstenir sans aucun mal. Mais pour le cannabis j ai besoin de savoir si je dois stopper net (ca fait déjà 10 jours que je ne fume plus) ou si je peux garder ma conso jusqu’à mon arrivée en France. Merci

  • Lauren
    Répondre
    Posté à 22 h 49 min, 15 janvier 2016

    Bonjour,
    J’ai été positif à l’alcool (0.6) + cannabis. J’ai eu 6 mois de suspension (normalement, je dois passer aussi devant le tribunal). Je suis en passe de récupérer mon permis mais le test sanguin s’est avéré une nouvelle fois positif (visiblement légèrement), je dois remettre ces résultats dans environ 2 semaines (date butoir). Que dois je faire ? Puis repasser le test dans une semaine ? Puis je repousser la date de la remise du test à la préfecture ?
    Si tout ça n’est pas possible, que se passera t’il me concernant ? et quelles sont mes chances et possibilités de récupérer mon permis ?
    Merci beaucoup…

  • Jim
    Répondre
    Posté à 1 h 36 min, 18 janvier 2016

    Bonjours, lors d’un contrôle sans infraction juste testé positif au cannabis et une suspension de permis probatoire de 8 points (donc reste 2points logiquement), es-ce que il y aura suivi médical dans le futur même après restitution de permis car la visite médical été favorable ?
    Cordialement

      • Jim
        Répondre
        Posté à 2 h 11 min, 20 janvier 2016

        Malheureusement la France n’est pas un pays libre mais vicieux à vouloir manipuler et contrôlé l’esprit de leur citoyens les plus honnêtes. Mais bon on garde la foie, la roue tourne. Peace

  • Ilija
    Répondre
    Posté à 19 h 50 min, 21 janvier 2016

    « le conducteur ne sait plus par exemple, s’il se trouve sur la voie de droite ou la voie de gauche »
    Sérieusement ? Faudrait peut-être arrêter la propagande…

    Conduire sous anti-dépresseur est nettement plus dangereux

  • Ocana
    Répondre
    Posté à 15 h 32 min, 29 janvier 2016

    Bonjour j’ai eu une suspension de permis pour cannabis je suis pas passé au tribunal encore et je voudrais savoir de combien à peut prêt est l’amende ? Est-ce que ça vos le coup de prendre un avocat car à 2 mois prêt de ma récupération du permis je me suis encore fait arrêter et donc je risque l’annulation et encore une amande évidemment je pense ? sachant qu’il me reste 8 points et pas trop de bonnus après j’ai arrêté de fumer mais me faudrait-il mieux suivre la procédure ou un avocat peut vraiment me faire sauter l’annulation en payant moins que les amendes….? Merci d’avance pour une réponses cordialement docteur

  • Ocana
    Répondre
    Posté à 15 h 36 min, 29 janvier 2016

    Bonjour j’ai eu une suspension de permis pour cannabis je suis pas passé au tribunal encore et je voudrais savoir de combien à peut prêt est l’amende ? Est-ce que ça vos le coup de prendre un avocat car à 2 mois prêt de ma récupération du permis je me suis encore fait arrêter et donc je risque l’annulation et encore une amande évidemment je pense ? sachant qu’il me reste 8 points et pas trop de bonnus après j’ai arrêté de fumer mais me faudrait-il mieux suivre la procédure ou un avocat peut vraiment me faire sauter l’annulation en payant moins que les amendes….? Merci d’avance pour une réponses cordialement docteur

  • antoine
    Répondre
    Posté à 18 h 29 min, 3 février 2016

    Bonjour,

    Je me suis fais contrôlé (test salivaire) positif pour cannabis le mercredi 20 Janvier. Donc ils m’ont pris mon permis de conduire et fait une prise de sang. je suis retourné au commissariat le 29 Janvier ou ils m’ont indiqué mon taux (1,88ng/L). Ils ont appelé le procureur qui m’inflige une suspension de permis de 6 mois ( a récupérer le 21 Juillet 2016 après les visites médicales positives).

    J’ai une convocation au tribunal le 11 Avril ou le délégué du procureur me notifiera une ordonnance pénale délictuelle.

    J’ai 2 questions:
    – Est-ce possible lors de cette audience de faire diminuer la durée de ma suspension de permis? SI oui comment??
    – Ce délit peut-il m’être préjudiciable dans le cadre d’une recherche d’emploi (ces délits sont-ils inscrits dans le casier judiciaire que certaines entreprises peuvent demander)?

    Merci beaucoup pour ces 2 réponses.

  • Odile
    Répondre
    Posté à 10 h 16 min, 5 février 2016

    Bonjour,
    J’ai eu une suspension de permis l’an dernier pour conduite sous emprise de cannabis. J’ai passé une première visite médicale avec analyses d’urine totalement négatives (« absence de cannabinoïdes urinaires ») et mon permis m’a été restitué pour un an. J’ai rdv ce lundi 8/02 pour une nouvelle visite médicale en préfecture et le renouvellement de mon permis; j’ai effectué un test urinaire en laboratoire à mon initiative avant de réaliser celui qui sera ordonné par les médecins de la commission. Le résultat est négatif, mais j’ai un taux de 21ng/mL (la limite pour être considéré comme positif étant de 50ng/mL). Ma question est la suivante: pensez-vous que ce taux résiduel puisse m’être préjudiciable devant les médecins de la commission? Il vaut mieux que j’attente encore une semaine pour qu’il n’y ait plus aucune trace dans mon organisme? Ou bien ce faible taux sous le seuil limite sera réellement considéré comme négatif par les médecins de la préfecture?
    D’avance merci pour ces informations et/ou votre avis.
    Bien cordialement,
    Odile

      • Odile
        Répondre
        Posté à 23 h 48 min, 5 février 2016

        D’accord, merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre. Bien à vous.

  • Fabien
    Répondre
    Posté à 3 h 07 min, 28 février 2016

    Alor Odile comment sa c passer???

  • Franck
    Répondre
    Posté à 20 h 39 min, 3 mars 2016

    Bonjour docteur je me suis fais contrôler positif au cannabis le 28 mars 2015 et suis passé au tribunal en date du 8 octobre 2015 en CRPC: annulation du permis de conduire avec interdiction d’en avoir un nouveau pendant 6 mois, saisi de mon véhicule ( j’ai fait un acte de vente anti-daté pour ne pas que l’état me prenne mon véhicule: c’est mon avocate qui m’a dis de faire ça ) obligation de soins en scapa pendant 2 ans ( mon casier est lourdement chargé pour consommation et détention de stupéfiants, 6 condamnations) mais je continuais à consommer du cannabis jusqu’à début février 2016, cela fais donc 1 mois que je ne consomme plus de cannabis et je compte bien m’en abstenir. J’ai une visite médicale en préfecture au mois de mai 2016 et je voulais savoir si d’après vous je serai négatif et quels sont les examens réaliser en préfecture urinaire ou prise de sang? Et j’ai vu également que j’aurai des examens en préfecture pendant 2 ans? d’après la préfecture je pourrais me faire restituer mon permis annulé en repassant uniquement le code si je ne dépasse pas le 8 juillet 2016. Confirmée vous cela? Merci d’avance pour vos réponses

  • Alain
    Répondre
    Posté à 22 h 34 min, 5 mars 2016

    Bonjour docteur jai rdv à la visite médical en préfecture le 24 mars suite à une suspension pour stup o volant (6 mois) mais on me demende pas de faire des analyse pour le thc jai que à faire les test psychotechnique esque c normal? Ou bien il me l’a prescrirons directement laba ( ceux que je trouve debil)

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